Cafés-ciné octobre 2016
à juin 2017
Film iranien : Une séparation de Asghar Farhadi
Café-Ciné du quai
Saint-Vincent
Du samedi 22 octobre 2016
A 14 heures précises
Chez Françoise et Richard Good
27, quai Saint-Vincent,
4è étage
69001 LYON
Film iranien : Un
temps pour l’ivresse des chevaux
Tél. 04 27 89 13 04
Date de sortie 13 septembre 2000 (1h 20min)
Avec Amaneh Ekhtiar-Dini, Ayoub Ahmadi, Jouvin Younessi plus
Genre Drame
Nationalité Iranien
Synopsis et détails
Au Kurdistan
iranien, tout près de la frontière avec l'Irak, les enfants d'une même famille
vivent en subvenant seuls à leurs besoins. Le benjamin souffre d'une maladie
grave. Sa sœur accepte de se marier avec un Irakien prêt à les aider
financièrement. A la frontière, la famille du futur époux refuse finalement que
le malade les suive et, en échange, leur offre un cheval. L'aine rentre en Iran
avec son frère mais le temps presse pour l'opération...
Nous abordons donc
notre seconde année de café-ciné, avec le choix de films iraniens.
Films retenus
Asghar Farhadi : Une séparation
Abbas Kiarostami : Ten, Le goût de la cerise
Mohsen Makhmalbaf : Salaam cinéma
Samira Makhmalbaf : Le tableau noir
Bahman Ghobardi : Le temps pour l’ivresse des chevaux
Jafar Panahi : Taxi Téhéran, Hors jeu
Marjane Satrapi : Persepolis
Rafi Pitts : The Hunter
Préférences pour la présentation
En français avec sous-titrage
Droit d’entrée pour l’année
5 euros : il s’agit d’une
participation pour l’achat des films
Heures d’arrivée et de départ
14heures – 17h30
A bientôt avec plaisir !
Café-Ciné du quai
Saint-Vincent
Du samedi 19 novembre 2016
A 14 heures précises
Chez Françoise et Richard Good
27, quai
Saint-Vincent, 4è étage
69001 LYON
Film iranien : Une
séparation de Asghar Farhadi
Tél. 04 27 89 13 04
Date de sortie 8 juin 2011
(2h 03min)
Avec Leila Hatami,
Peyman Moaadi,
Shahab
Hosseini plus
Genre Drame
Nationalité Iranien
Synopsis et détails
Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de
son père malade. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté
ce travail sans l'accord de son mari, un homme psychologiquement instable…
Compte rendu par Françoise du café-ciné n° 1 octobre 2016
Un temps pour l’ivresse des chevaux - réalisateur
Bahman Gohbadi
Les participants ont sur ce film un sentiment
général de dureté.
L’analyse de la dureté fait cependant débat selon
qu’on la situe plutôt sur un plan environnemental (le climat rude, les
distances à parcourir dans les collines enneigées), ou conjoncturel (l’état de
guerre), ou humaniste.
1 - Un consensus s’établit rapidement concernant
l’environnement : le film illustre l’endurcissement des personnes qui n’ont
d’autre choix que de s’accommoder des conditions de vie. Se déplacer dans la
neige, lutter contre le froid (en abattant un arbre mort), transporter les
marchandises à dos de mulets dans un relief hostile. Ce cadre de vie n’est
toutefois pas retenu comme particulièrement dur. C’est surmontable, au
quotidien on fait du commerce au village, on s’entraide, il y a de la
nourriture, on se débrouille (une camionnette assure les transports d’enfants).
Les enfants orphelins sont pauvres et démunis, mais
le sens de la famille cimente la fratrie. Ils s’aiment, ils aiment leurs
parents (cherchent du réconfort sur leur tombe, sont dévastés à la vue du
cadavre du père). Ayoub “en prend la responsabilité” en homme (c’est la phrase
qu’il dit au chef de caravane dans son dernier trajet).
Ils aiment Madi naturellement avec dévouement et
sagacité, s’attachent à le faire opérer vite comme à une évidence.
Le cas du mariage de Rujine dérange. La
sacrifie-ton? Se sacrifie-t-elle? C’est la place de la femme qui est en cause.
S’ensuit une discussion sur les cultures et les traditions en termes
qualitatifs.
Il est finalement suggéré que la réflexion
doit être ramenée à des comportements individuels. Partout on rencontre des
individus charitables, des égoïstes, des bons, des insensibles. Deux aspects de
l’humanité de l’homme.
L’attitude de la belle-mère qui refuse d’accepter
Madi chez elle est controversée. Certains la considèrent comme sans cœur,
d’autres la trouvent intelligente et sensée, soucieuse de gérer le bon
fonctionnement de sa propre famille.
PS
(Etienne Duval) J’ajouterais la dimension politique du film, avec la
représentation possible du peuple iranien par Madi. Après la mort du Père
Khomeiny en 1989, ce peuple n’arrive pas à grandir et il faut lui redonner sa
position d’adulte…
Café-Ciné du quai
Saint-Vincent
Du samedi 17 décembre 2016
A 14 heures précises
Chez Françoise et Richard Good
27, quai Saint-Vincent,
4è étage
69001 LYON
Tél. 04 27 89 13 04
De Marjane
Satrapi, Vincent
Paronnaud
Avec Sean Penn, Iggy Pop, Gena Rowlands plus
Genre Animation
Nationalités
Américain, Français
Téhéran 1978 : Marjane, huit ans,
songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des
parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit
avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la
chute du régime du Chah.
Avec l'instauration de la République islamique débute le temps des
"commissaires de la révolution" qui contrôlent tenues et
comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en
révolutionnaire.
Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et
disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus
sévère.
Dans un contexte de plus en plus
pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent
problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la
protéger.
A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la
liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la
différence.
Compte rendu de séance du cinéphilo de novembre 2016
Une séparation” de Asghar Farhadi
1) La discussion s’ouvre sur une question posée à propos de “une
séparation”. Concernant la famille composée de Nader, Simin et de leur fille
Termeh, il semble s’agir au début d’une fausse séparation au
cours de laquelle se font jour des tensions et des appréhensions. (Termeh
trouve que sa mère emporte bien des choses si c’est seulement pour quinze
jours, le temps de faire réfléchir le père, Nader). Le père relève le défis
comme dans un jeu qui prendra forcément fin : la mère reviendra d’elle-même,
surtout s’il convainc Termeh que ce n’est pas si difficile, qu’elle peut
trouver des avantages à s’émanciper, faire valoir ses droits, réclamer qu’on
lui rende la monnaie par exemple, garder cet argent pour elle-même, affirmer
ses choix, prendre des responsabilités)
2) Puis on arrive assez vite à déceler que les tensions s’étendent à d’autres
types de clivages qui rendent les choses irréconciliables : avec la patrie
( partir à l’étranger ou tenir bon dans son pays) , avec le devoir
(s’occuper du père/ du beau-père, ne pas faire éclater le foyer, ne pas
déstabiliser une enfant), avec la tradition (demander des permissions à
une autorité religieuse, subir des injustices)
3) Quelqu’un observe que le film n’est jamais univoque. Est-il même
sérieux de chercher à réduire les antagonismes pour dégager la vérité? Qui a
raison?Un texte de Luigi Pirandello “A chacun sa vérité” est évoqué en
parallèle comme démontrant aussi l’impossibilité de trouver la Vérité à partir des
points de vue de chacun dans un environnement donné. De fait tous les
personnages du film de A. Farhadi suscitent à leur manière de l’empathie. Tous.
Ils se débattent et luttent dans leur rôle pour ce qu’ils pensent être
juste et bien ou pour ce à quoi ils aspirent, leur réalité. Le texte de
Pirandello est une référence bienvenue qui s’inscrit dans les objectifs des
réunions “cinéphilo” visant à ouvrir des champs culturels.
4) L’importance du silence est pointée : le silence par rapport à un passif, (une dette?).
-Le silence soudain du grand-père envers son fils. Est-ce un désaveu?
-Le silence mensonger de Nader. ( Il a bien entendu la conversation de
Radzieh)
-La loi du Coran muette face aux
spécificités des cas.
-Le silence de Radzieh baillonnée de
tous les côtés, contrainte de taire les choses. -Seul Hojat explose à la
dernière extrémité où il en est réduit : il n’a plus rien à perdre. Mais sa
souffrance est au-delà des mots et ne s’éteindrait qu’avec lui (il se frappe).
5) Quelqu’un fait valoir que la violence met en évidence deux réalités
tragiques :
a) On peut emprisonner sur du faux. b) La
religion peut émanciper ou non les femmes. (La vérité éclate par la religion
dans l’exemple de Radzieh.)
Pour finir est soumise l’idée que la
sexualité est l’une des questions implicites majeures posées en filigrane
dans le film.
Café-Ciné du quai
Saint-Vincent
Du samedi 21 janvier 2017
A 14 heures précises
Chez Françoise et Richard Good
27, quai Saint-Vincent,
4è étage
69001 LYON
Tél. 04 27 89 13 04
Hors-jeu, film iranien
Date de sortie 6 décembre 2006 (1h 28min)
De Jafar Panahi
Avec Sima Mobarak Shahi, Safdar Samandar, Shayesteh Irani plus
Genre Comédie dramatique
Nationalité Iranien
Synopsis et détails
Qui est cet étrange garçon assis
tranquillement dans le coin d'un bus rempli de supporters déchaînés en route
pour un match de foot ? En réalité, ce garçon effacé est une fille déguisée.
En Iran, les femmes aussi aiment le foot mais elles ne sont pas autorisées à
entrer dans les stades. Avant que le match ne commence, elle est arrêtée et
confiée à la brigade des mœurs. Pourtant, cette jeune fille refuse
d'abandonner. Elle use de toutes les techniques possibles pour voir le match,
malgré tout.
Rôle : première fille
Rôle : soldat Azari
Rôle : la fumeuse
Rôle : la footballeuse
Casting complet et équipe
technique
Compte rendu du
cinéphilo de décembre PERSEPOLIS par Françoise
Les participants s’interrogent en premier lieu sur l’intérêt du genre “
film d’animation” ici.
Certes Marjane Satrapi est dessinatrice. Mais aussi la période dont il est
question est chargée d’événements douloureux. Or le film d’animation, sans
acteurs en chair et en os, permet d’établir, par des procédés de stylisation, une
mise à distance qui rend supportable les horreurs évoquées. Marjane
transcende la réalité par les jeux de noirs et blancs, littéralement le noir
des périodes sombres, les femmes voilées, les barbus, les ombres fuyantes, la
nuit du pays qui s’enfonce dans la guerre civile, l’assaut de l’Irak. Les blancs
sont comme des régions inconnues à interpréter, les nuages où vivent Dieu
et un représentant défunt d’une idéologie révolutionnaire, le poing levé (Karl
Marx? se demande-t-on). Le blanc, c’est aussi l’oubli, la neige qui recouvre
les grandes étendues à parcourir (l’oncle Anouche, contraint de s’exiler
jusqu’en Russie, clandestinement à pied, par des chemins détournés). Le noir ou
le blanc, c’est aussi du manichéisme, pas de nuances, on est pour ou contre le
pouvoir.
Ce constat enclenche la discussion, car il invite à dépasser la
signification des faits tels qu’ils sont présentés, simplement d’abord à
travers le regard naïf d’une enfant. Puis on sort vite de l’innocence pour
plonger dans la réalité et se confronter à la violence. C’est un film déjà
riche que nous nous sentons le droit de dépasser.
Quelqu’un suggère de s’arrêter sur un élément historique rappelé dans le
film : l’enfer de l’Iran n’est-il pas l’ingérence de l’Occident pour convaincre
le Shah de coopérer : “Donnez-nous le pétrole et nous ferons le reste!”. Les
rapports d’états nous apparaissent alors n’être ni politiques ni religieux mais
être des rapports de forces.
Personne ne réfute l’idée avancée que le vrai souci des hommes de
pouvoir ou des femmes de pouvoir pour parvenir à leurs fins, c’est de trouver
des partenaires.
Quelqu’un propose un point de vue psychanalytique selon lequel le goût du
pouvoir peut développer une addiction à la violence, un état de folie
incontrôlable. La violence n’est pas une addiction ordinaire. Quelqu’un
cite Pierre Bourdieu : “Le dominant est dominé par sa domination”. (Il
n’y a plus de repères dans la société iranienne de Marjane, on marche sur la
tête, par exemple le laveur de vitres devient le directeur de l’hôpital, et il
décide arbitrairement au nom du pouvoir qui lui est conféré qui reçoit des
soins, qui meurt)
Cette idée est aussitôt complétée par la remarque que le pouvoir
des hommes n’est qu’une apparence, une illusion, et qu’il faut se placer
sur un autre terrain plus élevé spirituellement pour permettre à
l’humanité de cohabiter.
La fin du film est désignée comme révélatrice du parcours exemplaire de
Marjane, laquelle a appris sa leçon et déclare fermement au chauffeur de
taxi parisien, sans colère cette fois (pas comme à Vienne) : ”Je suis
iranienne” donnant à comprendre qu’elle n’a rien à renier, au contraire car
les siens, grand-mère, père, mère, oncle, l’ont éduquée et armée pour la vie,
et qu’elle est décidée à tenir sa place.
Café-Ciné du quai
Saint-Vincent
Du samedi 21
octobre 2017 à 14h00
Chez Françoise et
Richard Good
27, quai Saint-Vincent,
69001 LYON
Film brésilien : RIO
ligne 174
Démarrage de la projection à 14h00
Tél. 04 27 89 13 04
Date de sortie 22 juillet 2009 (1h 48min)
Avec Silvio Orlando, Michel Gomes, Chris Vianna plus
Synopsis
Rio de Janeiro, 1983. Marisa, allaite le petit Alessandro dans une favela
carioca. Toxicomane, elle assiste impuissante à l'enlèvement de son bébé,
retiré de ses bras par le chef du trafic local, à cause d'une dette impayée. La
mère ne récupérera jamais l'enfant qui sera désormais élevé par le dealer.
Expulsée de la communauté, destituée de tout bien matériel ou lien affectif, il
ne lui reste plus que le souvenir d'Alessandro. Marisa commence à fréquenter un
des lieux de cultes religieux qui prolifèrent dans la périphérie de la ville -
la seule consolation à une obsession qui ne la lâche pas et une blessure qui ne
cicatrise pas : retrouver le fils perdu.
Nouvelle année 2017-2018
Nous travaillerons sur
les films brésiliens. Pour le moment, cinq ont été retenus dans l’ordre
suivant :
-
RIO, ligne 174
-
Estomago
-
Orfeo negro
-
Central do Brazil
-
Gabriel et la montagne (à condition
d’avoir le DVD)
Pour la suite, nous
aurons besoin des conseils de tous. Jusqu’ici nous avons bénéficié des conseils
de spécialistes et la première liste a été établie grâce aux échanges entre
plusieurs d’entre nous.
Café-Ciné du quai
Saint-Vincent
Du samedi 18
novembre 2017 à 14h00
Chez Françoise et
Richard Good
27, quai Saint-Vincent,
69001 LYON
Film brésilien :
Estomago
Démarrage de la projection à 14h00
Tél. 04 27 89 13 04
de Marcos Jorge
Avec João Miguel, Babu Santana,
Fabiula
Nascimento
Depuis qu'il a débarqué en ville, Nonato
cuisine. Petit à petit il a appris à survivre dans cette société où cohabitent
ceux qui mangent et ceux qui sont mangés. Et lorsqu'il peut enfin prendre part
au destin, nul mieux que lui ne sait quel n'est le meilleur morceau...
RIO ligne 174
Compte rendu de la séance du 21 Octobre
A propos de ce film, qui commence par le rapt d’un nourrisson littéralement
arraché à sa mère, les premières interrogations lancées dans la discussion sont
la fonction maternelle et la fonction paternelle dans le développement des
enfants. Il s’agit d’enfants livrés à eux-mêmes et aux chefs de gangs qui les
exploitent et les terrorisent. Ils sont comme égarés mentalement. On souligne
que “quand à l’appel du père rien ne répond, c’est la psychose”.
Quelqu’un avance que ces enfants sont des hors-la-loi dans la mesure où ils
ne sont pas régis par des lois symboliques. Il leur faut avoir la haine au
ventre pour survivre sous les coups de la loi du plus fort. Les gagnants sont
les plus méchants et aussi les plus endurcis. En l’absence de père et de mère
ils ignorent la sécurité et la tranquillité. Il n’y a pas de sentiments, ou il
y en a peu, car les protecteurs le sont au sens des dealers et de la
prostitution, y inclus des policiers et des escadrons de la mort.
Une comparaison est faite avec le culte de l’enfant-roi aujourd’hui, et
sous-entend la dérision de chercher à appliquer nos catégories bien-pensantes
face au réalisme de ces milieux sordides. A ce propos quelqu’un émet l’opinion
que le film force le trait sur des stéréotypes peut-être avec l’objectif de
sensibiliser les spectateurs à une cause humanitaire. En effet c’est une
coproduction franco-brésilienne tournée par Canal +. Non que cela soit un
reproche mais cela sème l’espoir que la réalité ne soit pas aussi noire dans
les favellas. On tente de se rassurer en rappelant l’ONG, la belle figure de
Walquiria, maternelle, positive, qui leur parle d’avenir.
Quelqu’un relève que c’est un film édifiant, démontrant que la société paie
cher le fait de ne pas s’occuper de ses jeunes. Nous faisons le rapprochement
avec notre propre société lorsqu’on lâche les gens sans formation, lorsqu’on
les lâche à 18 ans sans rien, sans moyens, sans bagages, sans instruction.
Nous nous intéressons au personnage de Sandro qui s’obstine à ne pas
vouloir apprendre à écrire. Est-ce parce que les premiers mots qu’on lui
propose correspondent à ses manques, la maman, la maison? Est-ce parce qu’il
préfère oublier pour mieux inventer le rappe, pour s’inventer?
Le rôle du pasteur est mis en question. Les avis diffèrent: certains le
voit comme un mercantile, sa paroisse lui rapportant de plus en plus. Se
défie-t-il de Sandro qu’il refuse d’accueillir par égoïsme ou parce qu’il sait
trop bien que la violence engendre la violence chez les enfants des rues et
qu’il veut en préserver son foyer.
La question s’étend à la place des religieux et de la religion au milieu
des dérives meurtrières. On mentionne DAECH en niant que l’Islam soit
responsable, mais que le mal vient de la ségrégation sociale que l’on néglige
de juguler. Ce dernier point fait le consensus.
Au 18 novembre à 14 heures !