Troisième temps : le sens

De l'appropriation à la libération

1. Une belle jeune fille est sous l'emprise de sa belle-mère

2. La relation de la belle-mère est une relation d'appropriation

3. Elle s'est appropriée sa belle-fille comme s'il ne s'agissait que d'une chose, que d'un corps matériel

4. A un moment donné, cette appropriation est transférée à un mari, dont les desseins sont aussi noirs que ceux de la marâtre : il s'appelle " barbe noire "

5. L'homme impose à la belle jeune fille une loi qui l'enferme, tout entière basée sur l'appropriation

6. C'est une relation sans amour

7. Face à la porte fermée, la jeune fille prend conscience qu'elle n'a plus qu'une issue : une petite fenêtre au sommet de la pièce

8. Jamais elle ne pourra s'échapper par une fenêtre aussi petite

9. Dans un rêve, elle perçoit la solution : s'élever comme un oiseau, passer du niveau matériel qui l'enferme au niveau spirituel qui pourra lui ouvrir un nouvel espace

10. C'est l'occasion pour elle d'une renaissance

11. Mais elle ne peut s'enfermer dans le spirituel : elle est une jeune fille et non un oiseau

12. C'est un aubergiste qui lui sert de passeur

14. Il offre à la jeune fille une loi, un espace de vie, qui lui donne toute sa place

15. Le danger, c'est-à-dire un retour en arrière, n'est pas écarté pour autant

16. La voilà soumise à un nouveau combat, entre le corps et l'esprit, entre l'appropriation et la libération

17. Ce combat se concrétise par un nouvel affrontement à sa marâtre et à son mari

18. L'aubergiste-passeur entre alors, une fois encore, en action

19. Il la protège et lui donne l'opportunité de faire un nouveau passage : intégrer la force de séparation (force de mort), pour échapper à toute appropriation par l'autre, et acquérir ainsi la liberté

20. Dans ce monde de liberté, celui qui veut asservir l'autre n'a plus sa place

21. Barbe noire et la marâtre disparaissent pour toujours